L’échelle N est vraiment le bon équilibre entre l’assez petit et l’assez gros.
L’exploitation :
Avoir un réseau sympa à exploiter avec des rames réalistes, c’est difficile en HO, à moins d’avoir une place disponible démesurée. Ou alors, il faut se limiter à un réseau contemplatif et compter les rivets de sa locomotive. J
Exemple : Un train avec 5 voitures fait près de 2 mètres en HO. Franchement, qui a la place de se faire une gare de plus de 2 mètres ? Bien sûr, on peut faire des concessions (diminution des longueurs des voitures, réduction du nombre de voitures, diminution de la longueur des gares, ou avoir des rayons de courbure risibles, etc.).
Je n’en ai pas envie.
Ce même train de 5 voitures fait moins d’un mètre en N. Ce qui fait que l’on peut faire un réseau très sympa avec peu de place.
Comme j’aime voir évoluer des trains assez longs sur mon réseau, j’ai choisi forcément une petite échelle comme le N. Pas d’autres choix possibles pour la plupart d’entre vous au vu des rares m² disponibles dans nos habitations respectives.
La maintenance :
Il y en a toujours ! Il faut nettoyer de temps en temps, lubrifier, etc. Ceux qui disent l’inverse sont des baratineurs.
En dessous de l’échelle N, il est difficile d’intervenir soi même, car les tailles des mécanismes et des modèles sont trop petites. Cela devient presque de l’horlogerie.
CQFD : le N est donc l’échelle idéalement petite et idéalement grande.
Le choix de la lettre N a été choisie au tout début des années 1960 par la firme allemande ARNOLD. Elle est la société créatrice des premières normes de l’échelle N après plusieurs atermoiements.
Pourquoi cette lettre N alors ? Parce que l’écartement standard est de 9 mm et que la première lettre du chiffre 9 commence par « n » dans la plupart des langues.
