Le réseau a été conçu pour être optimisé en surface, ne nécessitant qu'une planche de bois.
On y trouve deux circuits principaux parallèles et symétriques, liés par deux aiguillages. L'une des voies est en Peco Code 80, l'autre en Peco Code 55 (un moyen de voir les réelles différences entre les deux codes).
Il y a autant de virages à droite et de virage à gauche. Chaque voie a une longueur de 10.50 m environ (plus de 1,6 km à l'échelle), avec un dénivelé de 45 mm à chaque tour.
Chaque voie prévoit le passage sur deux aiguillages à chaque tour.
Le réseau est placé dans un espace tempéré (pas moins de 14°C en hiver et pas plus de 23°C en été) au sous-sol, où l'humidité est un peu plus importante qu'aux étages d'habitation. Le sous-sol n'a pas été équipé spécifiquement pour limiter les poussières, et il y a un peu de passage.
Le réseau peut être alimenté en courant continu (que je fixe alors 9,5 V) ou en alternatif (Digital DCC). Comme les 2 voies sont isolées électriquement, on peut même faire une voie avec chaque type d'alimentation.
Les tests de roulement peuvent se faire jour et nuit. La rame type est un train voyageurs de 6 voitures de 165 mm chacune (les voitures sélectionnées sont les voitures Paris-Est de Fleischmann pour une rame, et les voitures CFF de Roco pour l'autre). Avec l'encrassement des rails, j'ai dû rajouter, au bout d'une centaine d'heures, un wagon nettoyeur Minitrix à chaque rame. Un chronométrage périodique du tour est organisé pour se rendre compte de l'évolution de la vitesse du convoi. Une mesure et une surveillance visuelle toutes les 12 heures suffisent. Dès que la variation de vitesse est importante, une opération de maintenance est organisée pour comprendre si cela vient des voies ou du matériel roulant, et à quel niveau.
Puis on relance, si l'occupation de la pièce le permet.